Nous voilà donc au Mozambique, après un passage de frontière noir de monde, accueillis par des douaniers dont la joie de vivre ne semble pas être la qualité première. À peine passés la frontière, nous nous retrouvons bloqués dans un bouchon d’une heure à cause de travaux un peu plus loin sur la route. Il se fait tard ; heureusement, un camping se trouve non loin de cette zone peu accueillante. Nous traversons la capitale, Maputo, sans autre arrêt que pour les formalités habituelles (carte SIM, retrait d’argent).
L’attrait principal du pays, ce sont ses plages ! Avec 2 500 km de littoral, il devrait bien y en avoir quelques-unes pour retenir notre attention. Ne perdons donc pas de temps et filons vers Bilene, où nous nous installons face au lagon. Ce n’est pas encore tout à fait la plage, mais la vue et le soleil sont déjà au rendez-vous.
Pour un peu plus d’isolement, nous prenons la route vers Chidenguele. La chaleur est étouffante ; heureusement, la mer nous rafraîchit un peu ! Mais le temps de revenir à la voiture, nous sommes déjà secs.
Chidenguele fut un bon aperçu de ce que sera notre séjour au Mozambique : farniente, baignade et ainsi de suite. Rebelote à Barra, où nous passons deux jours en compagnie d’Eva et Dany, et d’une famille allemande : Regina, Jens et Marie.
Au programme : baignade bien sûr, mais aussi coiffure, thon grillé et snorkeling. Les poissons sont malheureusement peu nombreux.
Après Chidenguele et Barra, très calmes, direction Tofo, un peu plus touristique. On comprend vite pourquoi : le cadre est superbe, le sable doré, l’eau transparente, et la plage en forme de croissant.
Le lieu est également connu pour sa population de requins-baleines, présents toute l’année. Toute l’année vraiment ? Sauf depuis six semaines apparemment, comme nous le vérifions lors d’un « Ocean Safari », où nous observerons toutefois quelques dauphins. Leur absence serait due à la présence temporaire d’orques, qui chassent les petits. Les requins-baleines fuient alors vers les profondeurs.
La plage de Pomene sera notre coup de cœur : nous y passons trois jours, dont deux en compagnie d’Eva, Dany, Regina, Jens et Marie, qui ont un peu d’avance sur nous.
À l’autre bout de la plage, des piscines naturelles se forment dans les roches à marée basse. L’occasion d’une baignade sans remous et d’observer quelques poissons pris au piège, comme ce petit poisson-lion.
Retour sur notre lieu de bivouac pour une dernière nuit, puis nous reprenons la route vers Vilankulos, avec sa plage prisée par les touristes et les locaux.
La dune rouge, située à la sortie de la ville, nous permet enfin d’admirer des paysages un peu différents !
Après une réflexion intense sur notre trajet, nous avons décidé de passer par l’est du Zimbabwe pour rejoindre ensuite la Zambie. Le temps commence à se compter ! Dans deux à trois semaines, la saison des pluies fera son apparition et les parcs animaliers de Zambie seront impraticables. Direction la frontière donc, située à 450 km de là. C’est la fin de cette jolie session plage, et de l’Afrique lusophone par la même occasion.
