L’entrée au Tadjikistan se fait au nord-est, du coté de Khodjent. C’est la vallée de Fergana mais du coté Tadjik. Nous quittons vites les rares plaines du pays pour arriver dans la chaine montagneuse du Zeravchan, à l’ouest. Le pays étant couvert à 90% de montagne, on va passer du temps en altitude.
Le lendemain, c’est le 2 juin, une date un peu spéciale, notre permier anniversaire de mariage ! C’est donc l’occasion de remercier à nouveau tout ceux qui nous ont permis d’organiser et de réaliser ce magnifique voyage. Pour fêter ça, nous nous arrêtons au bord de la rivière Zeravchan, et essayons de trouver un peu de bois pour faire un petit feu (avec un verre de vin, le bonheur). Mais nous sommes invités pour le thé par un fermier qui habite à côté avec sa famille. Enfin, ici quand on est invité pour le thé, on est invité à manger !
Les échanges se font tant bien que mal à l’aide d’un peu de russe et de beaucoup de signes, et on a un aperçu de leur vie rurale. Leslie s’essaye même à la traite des vaches.
Avant de regagner notre voiture pour la nuit, nous sommes évidemment conviés pour le thé du lendemain matin (comprendre bien sur petit déjeuner). Au menu : abricots, thé bien sur, pain, chou fleur gratiné et lait entier mélangé à du beurre, ça tient au corps.
Nous sommes au cœur des monts Fan. On souhaite aller voir Haft-Koul, un ensemble de 7 lacs qui s’enchaînent sur 20km. On campe au bord du 3ème, avant de rejoindre les 3 suivants en voiture puis le dernier à pied. L’eau y est tantôt turquoise, tantôt bleue vert, mais toujours glacée !
Après les lacs Haft-Koul, un autre site : les lacs Alaudin. La piste est tantôt très abrupte, tantôt boueuse, et nous nous arrêtons un peu avant le camp de base pour y passer la nuit. Nous finissons la route le lendemain matin et y arrivons, sous la pluie.
Nous sommes accueillis par Akhram qui nous laisse profiter du refuge, pour être au sec. Nous sommes gelés, il fait à peine 5 degrés et la maisonnette n’est pas chauffée. Une fois la pluie passée nous rejoignons les lacs à pied. Il n’y a que 2km mais le décor est tout simplement magnifique. 3 lacs s’enchaînent, tous incroyablement clair, et nous sommes entourés de sommet dépassant les 4000m.
Le soir alors que nous nous apprêtons à manger nous sommes invités par Akhram à boire un petit coup de schnaps, avec les bergers du coins… Bon finalement c’est plus qu’un petit coup car on doit trinquer, et boire avec tout le monde. Et ensuite, deux d’entre eux nous invitent à partager leur plov.
Ils n’ont pas une vie facile ces bergers, ils passent 6 mois de l’année dans les montagnes, souvent encore enneigées, avec pour équipement une simple veste et des chaussures basiques. On est loin des doudounes Quechua ou des chaussures de randonnées chaudes et confortables.
La route du retour se fait comme celle de l’allée : à chaque village traversé, des dizaines d’enfants accourent au bord de la route pour nous gratifier d’un « hello », et d’un gigantesque sourire. C’est aussi un peu à cause de ça qu’il nous faut 1h30 pour faire les 30km rejoignant la route principale, on est obligé de répondre à leur salut !
Nous concluons notre tournée des lacs un peu plus loin, avec l’Iskander-Koul. Malheureusement l’accès à l’eau est un peu compliqué on se contentera donc de l’observer de loin.
Alors que nous souhaitons continuer vers Douchanbé, nous nous arrêtons dans un village pour faire le plein d’eau. Nous devions nous arrêter 2 minutes, nous ne repartirons que 3h plus tard, après une invitation pour le thé (enfin, le repas complet !), aucours duquel 2 jeunes parlant un peu anglais nous rejoignent pour faire les interprètes.
Après les traditionnels selfies, nous les accompagnons à un tournoi de volley, puis ils nous font visiter leur école en compagnie du prof d’anglais. Les cours s’étendent du lundi au samedi, uniquement le matin.
Nous atteignons finalement Douchanbé, qui ressemble aux autres capitales centre-asiatiques. De grands boulevard, de nombreux parcs et statues, ces villes sont agréables mais elles manquent de charme.
Ca y est, nous sommes prêt à attaquer la route du Pamir ! Une route légendaire au milieu du massif du même nom, réputée l’une des plus belles du monde et la deuxième plus haute du monde.
Une petite remarque : quand vous êtes en groupe deux personnes seulement ont des lunettes : c’est vous deux…
pas mal mais on ne vois pas beaucoup de pécheur au bord des lacs
aller bonne route bisou
Super ! Vous avez l’air chaleureusement accueillis.
Il vachement chouette votre site !
Merci Vianney ! Tu nous rejoins quand cette fois ?
Le site c’est du Louis Vering