Farniente en Guinée-Bissau

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La Guinée-Bissau, ça commence bien : une entrée dans le pays qui se passe comme sur des roulettes, pas de corruption, on ne nous réclame rien, et en plus peu de monde à la frontière donc en 20 minutes c’est plié. On se dirige tout de suite vers Varela, au nord-ouest du pays. On quitte la route principale pour une piste de 56 km qui nous prendra environ… 2h30, beaucoup de piétons sur la piste qui est surtout en très mauvais état. On a changé de nom également, ici nous ne sommes plus des toubabs, le nom des blancs au Sénégal ! Nous entendons des enfants crier « blanco, blanco » dans chaque village, avec de grands signes et sourires. Nous arrivons finalement vers 18h à Varela, avons parcouru 145 km depuis notre départ, pour se retrouver finalement à… moins de 20 km à vol d’oiseau du à Kabrousse que nous avons quitté le matin ! On aurait gagné du temps avec un pont…

 

Cette route valait le détour, nous passons 3 jours au bord de la plage, avec quelques visites de locaux qui viennent discuter quelques minutes. Entre baignade et promenades sur la plage, entrecoupées de quelques parties de dés le temps passe vite !

 

Ici, on parle portugais donc les échanges ne sont pas faciles. Nous reprenons la même piste en sens inverse pour continuer notre traversée du pays.

 

La Guinée-Bissau est l’un des pays les plus pauvres au monde. Et on s’en rend facilement compte, l’eau courante et l’électricité semblent être l’exception. Peu de routes bitumées, et quand elles le sont c’est rarement en bon état. Certaines personnes rafistolent des passages en rebouchant les trous, et ce sont les usagers de la route qui leurs donnent la pièce pour le travail effectué. Même dans la capitale, hors des axes principaux, les routes sont des pistes plus ou moins défoncées. Les bâtiments sont souvent défraîchis et mal entretenus, il y a peu de cultures et encore moins d’engins agricoles, peu de véhicules en dehors de Bissau… De ce fait, le tourisme est peu développé en dehors de l’archipel des Bijagos, que nous choisissons de ne pas visiter pour cause de budget, il faut y rester plusieurs jours pour en profiter pleinement et donc prendre un hôtel. C’est un peu dur de trouver des endroits intéressants, il y a peu d’infos dans les guides touristiques. On se rend tout de même à Bissau, un petit tour dans la vieille ville coloniale aux bâtiments dégradés, et au marché artisanal où nous discutons un peu avec les vendeurs, puis au centre culturel français pour le déjeuner.

 

Nous traversons des forêts et des villages, suivi de près par Camille, Léo et Seb, trois français que nous avons croisé devant l’ambassade de Guinée Conakry, ce sont les premiers que nous croisons avec le même véhicule que nous ! Nous arrivons ensemble près du village de Xitole, le long du fleuve Corubal, un spot bien connu des overlanders. Superbe endroit, rochers et plage de sable au bord de l’eau, du poisson frais acheté directement aux pêcheurs du coin, il ne nous en faut pas plus pour s’installer là pour quelques jours. Seul point négatif : de nombreuses mouches piquantes qui assaillent nos jambes, et surtout celles de Leslie qui se retrouvent couvertes de boutons très démangeant.

 

Du temps, et de l’eau à profusion, c’est l’occasion idéale pour donner un petit coup de propre à la Bajmobile, dont la teinte commençait sérieusement à virer au rouge !

 

Nos amis quittant le lieu, on en profite pour se faire déposer au village pour quelques courses, et faire le retour à pied. On croise sur l’étroit chemin une voiture avec un équipage de bonnes sœurs, et lors du croisement, paf leur roue avant tombe dans un trou ! Leur voiture ne repose plus que sur trois roues, mais heureusement le bon Dieu nous a mis sur leur route et nous leur expliquons le principe du divin blocage de différentiel pour pouvoir reculer en toute sérénité.

Une dernière nuit ici et nous nous dirigeons vers l’est, avec un drôle de sentiment. Celui d’en avoir aperçu qu’un échantillon, mais entre la barrière de la langue et l’état des routes, nous avons fait le choix d’écourter notre séjour et de filer directement vers l’autre Guinée.

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Nadine
Nadine
1 jour il y a

Coucou
Contents de voir que votre périple se poursuit sans problème (a part les insectes…)
Bises
Nadine et Patrick

Caudron
Caudron
8 jours il y a

Ça plaisir de vous voir toujours avec le sourire !!
Les paysages sont en effet plus verdoyants.
J’aurai bien aimé voir votre voiture rouge, type avant/après 😁.
Je vous qu’une baguette est posée sur la table, pas trop dépaysés mes chers amis !!!
C’est top de toujours rencontrer des français sur votre parcours 🤩.
Eric a aussi un souvenir de piqûres d’insectes aux pieds en Guyane, l’horreur !!!!!
A très vite pour vous lire 🤩🙃😉